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Marseillan j’en pince

Tribune libre du groupe d'opposition MARSEILLAN J'EN PINCE

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°94 Printemps 2024

TRIBUNE LIBRE MARSEILLAN J’EN PINCE

Au mois de janvier,, les groupes d’opposition « Marseillan J’en Pince » et « Marseillan 2026 » ont décidé d’associer leur expérience afin de présenter le bilan de leurs actions, après 3 ans de mandat.

Le résultat est sans appel :

Impossible de se faire entendre en commissions, dont nous avons été exclus pour la plupart.

Des finances qui partent à vau-l’eau, puisque Marseillan est la ville la plus endettée de l’Hérault, la quatrième en termes de pression fiscale dans sa catégorie.

Avec d’énormes fautes de gestion : après que la ville a investi 10 millions d’euros sur les bungalows municipaux entre 2012 et 2016, ceux si ont été confiés en gérance à une société privée, pour un loyer inférieur au montant du remboursement du prêt souscrit par la commune. En déficit depuis 2017, le parc des bungalows est désormais mis en vente par le maire pour 4,9 millions. La dette sera reprise par le budget principal, et devra être épongée par les Marseillanais.

Nous nous sommes aussi interrogés sur La Baraquette où, selon le maire devait s’ériger sur le site un complexe touristique de grand luxe. Or le chantier est à l’abandon. Des terrains ont été hypothéqués par décision du tribunal de Béziers.

Depuis la mise en liquidation de la société Fondeville, qui va assurer les travaux sur le complexe sportif ? Nous avions prévenu pourtant que choisir cette société en redressement était une erreur.

Les sujets de manquent pas. Surtout les sujets de mécontentement.

 

Pour le groupe « Marseillan J’en Pince »

David Sauvade

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°93 décembre - janvier 2024

Taxe d’habitation sur les résidences secondaires, la suite.

Nous avions évoqué la hausse de 60% de la part communale de la taxe d’habitation, qui entraînera un +30% sur celle-ci en 2024. L’Agglomération (dont le maire de Marseillan est vice-président) a décidé de devancer l’appel, en doublant elle-aussi son taux dès 2023.

Ainsi, la hausse de taxe en 2024 atteindra +70% par rapport à 2022.

Le maire, en conseil municipal, a parlé de « justice » puisque selon lui, la valeur des biens a augmenté de 30% depuis le début de son mandat « grâce à sa politique d’investissement ».

En clair, c’est : « résidents secondaires, si vous n’avez plus les moyens de payer votre taxe, eh bien partez ! ». Voilà comment sont traitées des personnes qui sont tombées amoureuses de Marseillan.

Ce n’est pas être « juste » que de faire porter le poids des investissements récents sur les propriétaires de résidences secondaires, qui ne sont pas des millionnaires.

Ce n’est pas juste non plus quand on sait que le tourisme est une part importante de notre économie, qui va être déstabilisée par ces hausses brutales.

Et cela ne règlera pas la question du logement (en locatif ou en achat) pour les Marseillanais, notamment les plus jeunes, qui quittent massivement notre commune : 3572 habitants de 0 à 44 ans en 2009, (année d’élection de Yves Michel) contre 2735 restants en 2020 du fait de la cherté du foncier.

La solution est simple :

  • Arrêt des projets pharaoniques,
  • Achat de terrains et revente à prix coûtant pour de la location ou de la primo accession pour les Marseillanais souhaitant vivre à Marseillan.

 

David SAUVADE

Groupe Marseillan J’en Pince

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°92 – octobre - novembre 2023

Le maire a décidé d’augmenter de 60% la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Pourquoi le fait-il ? « Parce que les Marseillanais n’arrivent plus à se loger ! » selon lui. En réalité, c’est le maire lui-même qui a organisé la pénurie :

– En favorisant les projets des promoteurs qui vendent leurs biens entre 5 000 et 10 000 euros le M².

– En confiant la réalisation des ZAC à un autre promoteur, qui va commercialiser les terrains nus à 500 euros le M².

Ces tarifs sont inabordables pour la plupart de nos concitoyens.

Taper au portefeuille des propriétaires de résidences secondaires, dans l’idée de les faire fuir, ne servira à rien. Pourquoi ? Parce qu’elles sont en grande partie à Marseillan-plage, et qu’elles n’ont pas été conçues pour accueillir de l’habitat à l’année, sauf à vouloir loger les locataires dans des passoires thermiques.

Cette décision va impacter gravement notre économie, puisque la hausse sera répercutée sur les touristes locataires en saison. Et donc rendra Marseillan moins attractif, en cette période où le pouvoir d’achat est la préoccupation première des Français. Si c’est moins cher ailleurs, ils iront ailleurs.

Alors pourquoi cette hausse ? Parce que le maire n’arrive pas à payer son pharaonique projet à 11 millions. Comme Marseillan est la ville la plus endettée de l’Hérault dans sa catégorie, il lui faut prendre l’argent quelque part ; ce sera sur les propriétaires de résidences secondaires, qui ont pour avantage de ne pas voter ici !

David Sauvade

Groupe Marseillan J’en Pince

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°90 – juin - juillet 2023

11,5 millions pour les stades. L’addition ne cesse de grimper !

Le maire nous a traités de menteurs dans la presse quand nous avons affirmé que le stade de foot de Marseillan allait coûter plus de 6 millions.

Cette somme va largement être dépassée puisque le maire a passé en commission municipale des avenants au marché, pour un montant total de 840 000 euros.

Ainsi, l’addition continue de se corser et monte désormais à près de 11,5 millions pour le complexe sportif, le stade d’entraînement de foot (qui devient maintenant stade de rugby) et le futur stade du Crabe sportif !

Nous en sommes au premier avenant et déjà à 1438 euros de dépenses par Marseillanais.

Nous nous posons la question : comment le maire va-t-il financer ces nouveaux travaux ?

Malgré une augmentation de la pression fiscale de plus de 11% en 2023, Yves Michel avait prévu (seulement) 263 000 euros d’excédents sur son budget global.

S’il dépense 840 000 de plus, son budget sera en déficit de près de 600 000 euros. Ce qui est interdit.

Il pourrait renoncer à ces avenants à 840 000 euros, nous direz-vous.

Sauf que c’est impossible. Au moment où la commission municipale à été réunie pour discuter de ces avenants, les travaux étaient déjà réalisés depuis plus de 2 mois !

Non seulement Yves Michel dilapide l’argent des Marseillanais, mais en plus il méprise les commissions municipales officielles, qui sont là justement pour donner leur avis sur des travaux projetés, AVANT et surtout pas APRES que ces travaux aient été réalisés !!!

Ça se passe comme ça, à Marseillan !!

David SAUVADE

Groupe Marseillan J’En Pince

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°89 – Avril - Mai 2023

Lors du vote du budget 2023, le maire a déclaré : « Je suis obligé d’augmenter les taux d’imposition à cause de la crise ! j’ai 725 000 euros de dépenses énergétiques en plus ! ».
Sauf que notre 1er magistrat oublie de préciser que l’évolution des bases décidée par l’Etat lui amènera 723 000 euros de plus dans les caisses. Donc que la perte ne sera que de 2000 euros, soit environ 0,0001% du budget communal.
il est apparu rapidement que le maire était à la recherche de fonds pour d’autres raisons. Essentiellement pour payer son nouveau stade de foot à 6 millions d’euros (et non pas 4 millions comme annoncé par la ville, nous tenons l’information de l’architecte du stade). L’emprunt contracté pour ce faire aurait mis son budget en déficit de 455 000 euros. Or il est interdit de présenter des comptes négatifs.
Contraint et forcé, le maire a décidé de faire porter la création du stade sur le contribuable, à hauteur de 425 000 euros, soit une hausse de 11% des impôts locaux selon nous, afin de présenter un budget en équilibre.
Le contribuable appréciera donc à sa juste mesure le choix d’un stade à 6 millions et ses répercussions sur notre portefeuille déjà bien entamé par l’inflation. Surtout que l’on ne sait toujours pas quelles équipes joueront dans ce stade, puisque le club de Marseillan ne possède aucune formation entre les 13 ans et les vétérans. Peut-être notre maire entend-il le louer aux clubs de foot voisins, beaucoup plus florissants ?

David Sauvade

Groupe Marseillan j’en Pince

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°88 – Février - Mars 2023

« Retenez les dates et votre souffle, pour un mois de convivialité et de partage consacré à la magie de Noël » annonçait le Cridaïre.
Un mois plus tard, la conseillère déléguée aux festivités tirait à boulets rouges contre les chalets dans Midi-Libre : « Il serait temps qu’on regarde un peu plus loin que son nombril ».
« On perçoit de plus en plus de jalousies entre commerçants, cela devient pénible à gérer ».
« les commerçants « sont les premiers à se plaindre. Qu’ils laissent leur place aux autres, et qu’ils aillent voir ailleurs comment ça se passe ».
Marseillan J’en Pince dénonce ces propos, tant sur le fond que sur la forme.
– Il existe une commission municipale (dans laquelle l’opposition ne figure plus, puisqu’elle en a été exclue). Si problème il y a, pourquoi le régler par voie de presse ?
– Le marché de Noël existe depuis près de 15 ans. Nous retrouvons un socle de commerçants Marseillanais chaque année. On ne peut pas, quand on est élu de la majorité municipale,
porter ainsi le discrédit sur des professionnels fidèles !
– La ville ne peut pas s’exonérer de critiques.
Est-ce que les animations étaient dans la tradition des fêtes de Noël ? Est-ce que la Coupe du Monde n’a pas réduit la fréquentation ?
Des questions de pouvoir d’achat ?
Nous invitons les élus de la majorité municipale à plus de modestie et à cesser de chercher des boucs émissaires à chaque fois qu’un projet n’obtient pas le résultat escompté.
Nous invitons les élus majoritaires à rassembler, et non plus à diviser les Marseillanais. Pour enfin retrouver une gouvernance apaisée.

David Sauvade

Groupe Marseillan j’en Pince

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°87 – Décembre/Janvier 2023

Nous avons quitté le Conseil municipal du 4 octobre dernier pour protester contre la vente de près de 20 biens communaux par le maire. Et ce pour plusieurs raisons :

  • 1°) Le maire n’a aucune gestion dynamique du patrimoine : constituer des réserves foncières, c’est avoir une vision stratégique. C’est ainsi que la précédente municipalité avait acquis un terrain pour permettre dans le futur l’installation de la gendarmerie.
  • 2°) Le maire a méprisé les élus, puisque ces ventes ont débuté le 19 septembre, sans que le Conseil municipal lui ait donné l’autorisation au préalable de procéder à ces ventes, comme le veut la loi. Nous avons saisi le préfet à ce sujet.
  • 3°) Le maire vend les 10 derniers bungalows municipaux en gestion directe. Or les recettes générées permettaient d’équilibrer le budget annexe « Marseillan locations », qui sans cela est en déficit. C’est une erreur !
  • 4°) Qui pouvait postuler pour acheter les biens ? Pas tout le monde ! En effet, les personnes intéressées disposaient d’un mois pour visiter un bien, faire une offre et démontrer que l’on avait l’argent nécessaire immédiatement disponible. Avouez que l’on a rarement 200 000 euros ou plus sur son compte courant !

Pourquoi ces ventes précipitées ? Tout simplement parce que le maire n’a en caisse que 1 million d’euros actuellement pour payer « son » stade de foot à 8 millions, stade totalement démesuré eu égard au nombre d’équipes évoluant dans le club. Et ce n’est pas la vente de l’ancien stade à 165 euros le m² à un promoteur qui va combler le trou.

Décidément, rien ne change à Marseillan. Nous continuons toujours dans le pire ….

 

David SAUVADE

Groupe « Marseillan J’en Pince »

Publié dans le magazine municipal Lo cridaire n°85 – Août/septembre 2022

PLAN LOCAL D’URBANISME : QUAND YVES MICHEL REJOINT L’OPPOSITION

Le maire de Marseillan a adressé son mea culpa aux Marseillanais dans son livret sur l’urbanisme : « Le PLU approuvé a uniformisé les règles de hauteur dans le secteur pavillonnaire de Marseillan-Ville. Mais cette nouvelle règle était en vérité une faille : les promoteurs y ont vu une opportunité pour construire des immeubles collectifs de deux ou trois étages (dits en R+2 ou R+3). Ils rachetaient aussi des maisons individuelles pour les remplacer par des immeubles de hauteur plus importante. Un vrai problème ! ».

Bravo Monsieur le Maire ! C’est mot pour mot ce que dit l’opposition depuis la promulgation du PLU, en 2017. Et nous le lui avons répété pendant 5 ans, avec nombre d’articles et interpellations en conseil municipal. Mais entre-temps les immeubles ont poussé comme des champignons, entraînant des dégâts irréversibles dans notre paysage urbain.

Et on ne doit pas oublier qu’Yves Michel a grandement aidé les promoteurs à bétonner la ville :

– En vendant les chais du Comité des Fêtes pour pouvoir réaliser un des immeubles du port.

– En déclassant la zone de La Baraquette pour y réaliser un complexe touristique qui n’est jamais sorti de terre.

– En vendant une partie du parking municipal du théâtre pour une résidence senior privée.

– En attaquant en justice un collectif qui se battait contre un projet d’immeuble à proximité du Canal du Midi.

Malgré tout ce passif, nous soutenons cette modification du PLU, même si elle arrive bien tard.

 

David Sauvade

Groupe Marseillan j’en Pince

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