
La Ligne Bleue : circuit patrimoine
Découvrez la ville de Marseillan et son patrimoine en suivant la ligne Bleue. Imprégnez-vous de ce passé que vous livrent les vieilles rues du village, laissez-vous porter par votre imagination en découvrant les porches d’anciennes maisons bourgeoises, la statue de la République, la place couverte, l’église Saint Jean-Baptiste…
Une ligne bleue pour explorer le patrimoine et l’Histoire de Marseillan. Une balade urbaine et culturelle à suivre… pas à pas !
La Ville de Marseillan propose à ses habitants et visiteurs un tout nouveau moyen de découvrir son patrimoine grâce à un parcours original et accessible à tous. Une ligne bleue tracée au sol sillonne désormais le centre-ville et relie 15 sites emblématiques, témoins de l’histoire et de l’identité locale.
Pensé comme une promenade culturelle à ciel ouvert, ce parcours permet de déambuler librement dans les rues de Marseillan, en suivant un fil conducteur visuel simple et efficace. À chaque étape, une signalétique discrète mais informative met en lumière l’intérêt historique, architectural ou symbolique du lieu.

La Chapelle des Pénitents Bleus
Place Colonel Miramond, Marseillan-ville
La statue de Saint-Jean est un vestige de l’ancienne chapelle des Pénitents bleus, installés à Marseillan en 1596. Leur confrérie, dissoute vers 1720, avait donné son nom à la place, autrefois appelée "Plan Saint-Jean", rebaptisée aujourd’hui la place colonel Miramond. Cette statue de Saint-Jean l’Evangéliste fut érigée dans l’angle de ce plan, à l’extérieur de la chapelle, dans une niche vitrée qui existe encore et qui a récemment bénéficié d’une rénovation par les services municipaux.

Le Porcheron
Rue du Porcheron, Marseillan-ville
Durant la Guerre de Cent Ans, face à la menace d’une attaque anglaise menée par Édouard de Woodstock, l’évêque d’Agde ordonne la fortification de Marseillan. Quatre portes à pont-levis et deux poternes sont alors construites pour protéger la cité. L'une des poternes, appelée Porcheron, située près de l’ancienne porte d’Agde, date du XIVe siècle. Elle a conservé sa forme originale et une partie de ses pierres, constituant un rare vestige de cette période.

Hôtel de Ville
Rue du Général de Gaulle, Marseillan-ville
Le 1er novembre 1919, l'hôtel de ville s'installe dans cette ancienne maison de la famille de Jean Voisin. Autrefois, une partie de la bâtisse abritait le "Café de la Grille" et sa cour, où se déroulaient de mémorables parties de boules lyonnaises, un lieu de rencontre très apprécié des Marseillanais. L'édifice a pris son apparence actuelle en 1980.

La Statue de la Marianne
Place de la République, Marseillan-ville
L’ancienne place « Croix de la Mission », accueille depuis 1878 la statue de la Marianne, œuvre originale du sculpteur Taillefer, symbole de la République Française. Elle est répertoriée comme la première statue en pierre de la République dressée sur une place publique, figure allégorique symbolisant la République et ses valeurs : Liberté – Égalité – Fraternité. Elle a été restaurée en 1989 et en 2005.

Ancien Bureau de Poste
Boulevard Lamartine, Marseillan-ville
Les travaux de ce bâtiment débutent en 1911, mais sont interrompus par la 1ere Guerre mondiale alors que la construction est presque achevée. Il faudra attendre le 15 novembre 1918, quelques jours après l’Armistice, pour voir le bâtiment terminé. Il accueille alors le bureau de poste. Le 1er janvier 1928, la1ere cabine téléphonique publique y est installée, sur sa façade. Le bâtiment sera modernisé en 1960, avant d'être affecté à d'autres usages, dont celui de la Police municipale aujourd'hui.

Place Carnot
Place Carnot, Marseillan-ville
La place du marché, cœur du village, existe depuis le XIIème siècle. Vers 1310, elle est couverte d’un édifice en bois, mais le toit s’effondre ; elle sera reconstruite en 1613 en pierres basaltiques noires d’Agde. En 1700, le sol en terre battue est remplacé par un sol pavé. 1931 sonne la fin du marché sous cette place, il aura lieu aux halles situées sous la médiathèque. L’aspect actuel de la place date de 1984.

Église Saint-Jean-Baptiste
Place Général Guillaut, Marseillan-ville
L'Eglise témoigne de son riche passé à travers son architecture aux styles variés. Reconstruite dans la seconde moitié du XIIIᵉ siècle dans un style gothique, son chœur en est le dernier vestige. Sa façade, dont la construction a débuté en 1615, abrite une niche à l’entrée où trône la statue de Saint Jean-Baptiste. L’édifice a été complété au XIXᵉ siècle avec une façade néoclassique et le haut clocher de 37mètres . La cloche et l’orgue sont classés à l'inventaire des Monuments Historiques.

Christ de la Croix de la Mission
Place Général Guillaut, Marseillan-ville
Depuis deux siècles, ce grand Christ en fer était installé sur la place de la République, à l'emplacement de l'ancienne place « Croix de la Mission ». Lors des événements révolutionnaires, l'œuvre a été transportée au cimetière-vieux avant de trôner définitivement depuis le 26 juin 1994 à l'endroit actuel, à gauche de l’entrée de l’église, place Général Guillaut.

La Halle couverte
Place du 14 Juillet, Marseillan-ville
Inaugurées en 1931, les Halles de Marseillan ont toujours été un lieu central du village. Après des décennies en tant que marché, le bâtiment a évolué. En 1994, il a été réaménagé pour inclure la Halle aux Oiseaux, une exposition ornithologique au premier étage. Depuis 2006, le rez-de-chaussée est toujours un marché, et le premier étage abrite La Fabrique, la médiathèque municipale, offrant un espace de lecture et d'activités culturelles pour tous.

Théâtre Henri Maurin
Avenue de la Marine
Initié par le maire Jean Bertouy (1886-1913), le théâtre, conçu par l’architecte Paul Harant, est achevé en 1921. Inspiré des théâtres à l’italienne, il se distingue par sa façade à colonnes, son escalier à double volée et sa salle avec parterre, balcon en fer à cheval et poulailler. D'abord nommé théâtre municipal, il devient théâtre Henri Maurin en 1999, en hommage à l’ancien maire (1963-1973).

Le Port
Marseillan-ville
Marseillan fut fondée par les Grecs phocéens au VIe siècle av. J.-C., les mêmes fondateurs de Marseille et d'Agde. Au Moyen Âge, la ville, malgré des troubles et des épidémies, a gagné son indépendance en 1563 en s'affranchissant de l'évêque d'Agde. Au XIXe siècle, son port a prospéré grâce au commerce du vin et à la production de vermouth, notamment avec l'installation de Noilly Prat. Actuellement, le port est principalement dédié à la plaisance, conservant ainsi son caractère historique.

La Belle Scribote
Promenade de la Belle Scribote
À la fin du XVe siècle, Marie, dite la Belle Scribote, est enlevée par des pirates à Marseillan. Son fiancé Jean Mas s’engage chez les Infidèles en Espagne pour la retrouver. Après de nombreuses batailles, il réussit à la libérer du harem du Calife à Grenade. Le couple revient à Marseillan, mais le Calife les poursuit. Jean le défie en duel et triomphe. Une épopée d’amour, de foi et de liberté devenue légende.

Canal du Midi
Chemin du Boudas
Joyau classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le canal du Midi est l’œuvre de Pierre-Paul Riquet qui y consacra sa vie. Construit entre 1666 et 1681, il relie Toulouse à Sète via l’étang de Thau, défiant la nature pour joindre Atlantique et Méditerranée, d’où son nom de « canal des deux Mers ». Ce chantier colossal du XVIIe siècle s’achève à la pointe des Onglous à Marseillan, où ses eaux se jettent dans l’étang, 240 km après leur départ de Toulouse.

Marseillan-plage
Marseillan-plage naît le 20 mai 1947 sous l’impulsion du maire André Filliol (1891-1973), « maire bâtisseur ». Après la guerre et la destruction des maisons en bord de mer, il acquiert 20 ha pour créer une station balnéaire, reloger habitants et pêcheurs. Dès 1949, les premières constructions apparaissent, bientôt suivies de bungalows, commerces et équipements. En 1967, l’avenue de la Méditerranée structure la station. Port et campings marqueront son essor touristique.